Écoutez, c'est pas compliqué : Helena Deland va sans doute plaire aux fans de Marissa Nadler, certainement à ceux de Kate Stables et, pourquoi pas, aux personnes sensibles à Alela Diane. Comme ses coreligionnaires, Helena pose des harmonies vocales sur des arpèges cuits à l'étouffée, avec des « mmmhh » et des « hou-hou ». Appelons-les des artistes prévenantes, puisque quand on fait « hou-hou » c'est en général qu'on prévient de quelque chose. Ayant découvert l'artiste canadienne il y a deux ans via son projet électro Hildegard, j'avoue que je ne m'attendais pas à tant de bienveillance. Pour autant, je lui sais gré de cette délicate attention.
Second abum solo d'Helena Deland, "Goodnight Summerland" coche toutes les bonnes cases pour quiconque se chauffe à la bûche. C'est absolument exquis, melliflu, automnal comme son titre l'indique. Comme je vous sens déjà prêt(e)s à bâiller, on va éviter les titres jolis – même s'ils sont très jolis – pour quelque chose d'un tout petit peu plus uptempo et vaguement guilleret. Normal, le titre est printanier. Spring Bug vous rappellera par ailleurs de laver vos draps et de vérifier s'il n'y traîne pas quelque punaise de lit. Vous êtes en train de vous gratter parce qu'un frisson entomophobe vient de vous parcourir l'échine ? De rien, c'est le petit cadeau bonus.
Pour la route, je vous mets quand même un titre joli parce que ceux d'Helena sont vraiment très jolis...
Commentaires
Je note le nom dans mon petit carnet dès lors.