Comme disait Jean-Louis : voilà, c'est fini. Les aventuriers de la blogosphère ont décidé de vous éliminer et leur sentence est irrévocable. À l'heure de quitter ce petit cocon qui nous a réunis durant les 365 derniers jours, il faut faire l'état des lieux. Adieu, vannes pourries et emphase grotesque. Adieu, liens en jaune sur lesquels personne ne clique. Adieu, rythme effréné qui ne pouvait évidemment pas être tenu. Cette fois, c'est promis : on ne vous embêtera plus avec des playlists mensuelles et des coups de cœur qui ne peuvent rivaliser avec la toute-puissance des algorithmes. J'espère quand même que vous aurez découvert deux ou trois choses sympa.
On se quitte avec un extrait du dernier album de Gérald Genty, "Marchons sur Mars". De la chanson française anachronique, désuète, rien de ramenard mais de l'ouvrage finement ciselée qui cerne particulièrement bien le sentiment de nostalgie lié aux départs définitifs. « Vider les lieux, vider les yeux : c'est du pareil au même, laisser dans son dos les choses qu'on aime. » On se dit à l'an prochain ? Si vous voulez, mais plus ici. J'ai déménagé.
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