La chanson du 17 septembre : Célestin - Ma Mère

Le retour en amour pour des artistes de chanson française se faisait attendre depuis quelque temps. La réponse est venue d'un disque sorti l'an dernier, et par l'entremise d'un nouveau titre remixé. Certes, Célestin n'est pas l'artiste le plus singulier qu'ait enfanté l'Hexagone. Ne serait le quasi anonymat dans lequel il exerce son art, son profil éco-bobo en ferait une tête à claques privilégiée pour les anti-wokistes en quête de dystopies alternatives. Le gars a même un chignon, c'est dire s'il pourrait en énerver plus d'un. Cela dit, ce qui fait tout l'intérêt des chansons de Célestin réside moins dans ses compositions  pas d'une folle originalité comme on l'a évoqué  que dans l'art avec lequel il manie les mots et leurs sonorités. 

Auteur franchement doué, Sébastien Rambaud (de son vrai nom) jongle avec les allitérations et parvient à créer des vignettes tendres et rêveuses. Ma Mère, le titre qu'il a fraîchement rhabillé pour l'automne, a tout pour devenir un hymne alter-mondialiste repris en chœur au festival d'Esperanzah. Vous penserez sans doute un peu à Stromae (le chignon peut-être) mais en version artisanale. Célestin, jeune gars plein d'humour et de bonne idées, ne devrait en tout cas pas vous laisser indifférent(e)s et si vous appréciez ce qui suit, je ne peux que vous conseiller d'explorer plus avant les talents multiples d'un artiste sincère et... bon, j'ose le mot... engagé. 



Petit bonus. En explorant la carrière du jeune homme, j'ai été assez retourné par la première écoute de cette autre chanson. Je ne résiste pas à l'envie irrépressible de la partager avec vous.



Commentaires

Marc a dit…
Ah tiens, j’ai reçu ça dans ma boite mail la semaine passée, et j’avoue que ma première réaction a été une franche lassitude. J’ai gardé le lien vers l’album, en attente d’un moment où je serai plus réceptif. Question chanson française, cette rentrée n’est pas copieuse, c’est vrai et quelques darons relisent leur discographie en mode piano-voix (Marchet) ou symphonique (Biolay)
Laurent a dit…
J'ai tendance à penser que les textes valent le détour. Tu me diras si l'album t'a finalement laissé moins insensible à ses charmes.