Alors, quel dancefloor brûlerez-vous ce soir ? Celui d'un hangar réaffecté que vous investirez peu avant minuit pour y noyer vos angoisses dans la transe et le Vodka Get ? Celui d'une salle de concert où vous bougerez sagement les épaules au son de chansons que vous connaissez par cœur ? Le sol en stuc ciré que vous arpenterez en patins de tissu chez les amis huppés qui vous ont invité.e à venir admirer leur salle de bain refaite, et qui ont déjà préparé une playlist connectée si la soirée devait tourner au scandale ? Quelques planches qui craquent pour accueillir vos tribulations de comédien.ne en représentation ? Le sol d'un café-restaurant où vous ne manquerez pas de monter sur les tables dès les premières notes d'un classique de Philippe Cataldo ? Le parquet hétérogène d'un appart' où vous jouerez quelques tours de whist sur fond de house music ?
Ce soir, vous faites ce que vous voulez. Et même, vous êtes qui vous voulez. De toute façon, vous êtes parfait.e ; la preuve : vous faites partie des quelques personnes de très bon goût qui vont écouter un extrait de "Carnaval", second album de Lucie Antunes où l'électro est à la fois festive et charnelle, merveille de technologie enracinée dans le vivant, puissante machine organique comme l'est votre corps. Un corps sublime (mais si !) et que vous sublimerez encore lorsque vous le laisserez se trémousser – mais avez-vous vraiment le choix ? – sur les beats infernaux qui vous rendent fébrile tous les samedis soirs. Sacré.e vous !
PS : Si vous n'en avez pas assez et que votre corps tremblant réclame plus de fièvre, prolongez le plaisir avec cet autre extrait et vous vous sentirez d'autant plus vivant.e... De rien, c'est votre prime de fidélité.
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