La chanson d'hier ravivait à son souvenir les tribulations d'un artiste langoureux, charnel et onctueux. Il n'en fallait pas plus pour rappeler les instants succulents vécus grâce au premier album du songwriter allemand Jungstötter et son concert bruxellois en avant-partie de Soap & Skin. Joie : quatre ans plus tard, Fabian Altstötter se prépare à revenir pour une séance de caresses gothiques, et peu de choses ont changé. Ah, au temps pour moi : il a les cheveux plus longs, apparemment.
À part ça, même dosage de lumière et d'obscurité, même gravitas, même organe séducteur qui fait penser à pas mal de gens mais surtout beaucoup à Hayden Thorpe. Pour le reste, le style, la délicatesse,... Jungstötter apparaît à divers égards comme le pendant teuton de notre Tamino national. Et puis ce refrain musical obsédant, nom d'une spatule ! Voilà de la vraie dentelle, qui donne assurément envie de se précipiter sur "One Star", second opus attendu pour le début du congé de printemps. Ça va bercer, chérie.
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