C'est un phénomène paranormal que je ne m'explique pas toujours. Il suffit parfois que je pense à un artiste que je n'ai plus écouté depuis de nombreuses années et que je prenne de ses nouvelles pour constater que son retour sur la scène publique est imminent. Non, vraiment, vous vous en souciez comme d'une guigne mais je trouve ça fascinant. Imaginez qu'une personne qui vous manque surgit sans crier gare dans votre mémoire et que la minute d'après, vous décidez de l'appeler ; soudain, vous entendez la sonnerie de son téléphone à quelques mètres... elle était justement derrière la porte.
Coïncidence ? Je ne crois pas. Connexion psychique ultra-sensorielle et communication mystique avec le monde des idées ? Je le crois encore moins, mais avouez que c'est sexy. En l'occurrence, j'ai reçu un petit coup de pouce en lisant sur Esprits Critiques la revue d'un album qui rappelle Patrick Wolf. Patrick Wolf ! Mais dites donc, mon bonhomme, voilà bien longtemps que votre nom n'était plus arrivé à mes oreilles. Je vais même vous dire : comme on ne vous voyait plus dans l'immeuble, on pensait que vous étiez décédé.
Je m'enquiers donc de ce que ce monsieur est devenu et sur quoi je tombe ? Un nouveau titre bien frais, extrait de l'EP "Night Safari" qui sort dans un mois. Et là, bim : retour de sensations qu'on croyait oubliées avec cette voix de crooner affecté, ce violon doucereux, et des codes indie rock très « années 2000 » auxquels viennent se greffer pour l'occasion des sonorités plus contemporaines de pop queer façon Nakhane ou Anohni. Dire qu'après douze ans d'attente, on n'aura droit qu'à cinq nouveaux titres seulement ! Mais ça nous aidera sans doute à patienter jusqu'au moment où on repensera à l'artiste et que, coïncidence ou pas, il se présentera sur le pas de la porte...
Commentaires
https://dmstith.bandcamp.com/album/fata-morgana
Merci Marc !