On ne va pas s'étendre. Damon Albarn est un génie, tout le monde le sait. Ce qui frappe davantage, quand on regarde l'excellent documentaire qu'Arte lui a consacré, c'est son extraordinaire intelligence émotionnelle. Je suis même à deux doigts de le soupçonner d'être un type bien (et pour un fan de la famille Gallagher, c'est vous dire si je suis impartial).
Si Blur se reforme par ailleurs et sera de passage par chez nous en août, on s'étonnera d'autant plus de la longévité de Gorillaz, projet-récréation devenu au moins aussi populaire que la formation britpop par excellence. Le groupe imaginaire sortira ce mois-ci son huitième album (autant que Blur donc) : "Cracker Island". Le morceau éponyme avec Thundercat m'avait ravi, ce nouveau single me comble. En compagnie de son collaborateur récurrent Adeleye Omotayo (ne me demandez pas ce qu'il a fait d'autre dans sa carrière ou de son réveillon de la Saint-Sylvestre), Gorillaz livre ici une de ses meilleures ballades.
Parce que c'est la Chandeleur, il vous fallait un bon son chaleureux. Celui-ci va vous retourner comme une crêpe. Oui, j'ai osé faire cette vanne. « Oh mon Dieu, ce blog donne vraiment des coups de pied dans la fourmilière du conformisme ! » Tu l'as dit, Damon.
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