Évidemment, difficile de ne pas penser à M.I.A. en entendant les chansons de Priya Ragupatilingham, autre artiste (et il n'y en a pas tant que ça) née de parents tamouls sri-lankais réfugiés. Mais si la première, fille d'activistes émigrés en Angleterre, a longtemps politisé sa musique, Priya est née quant à elle en Suisse. Sa famille lui a transmis un héritage musical dont elle a fait quelque chose de nettement moins engagé, plus rose bonbon, et ça donne un album – "Santhosam" – qui luit d'une belle mixité et rayonne de positive attitude.
Bref, c'est gentillet et ça devrait parler aux gens (car il y en a plus qu'on ne le croit) qui apprécient Noga Erez. Pas de quoi fouetter un chat rubigineux, mais Power fait partie de ces moments de grâce en promo où Priya Ragu canalise son énergie pour aller chez sa mère-grand lui porter des galettes de punch mignon et du beurre sucré.
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