OK. Attendre le 21 du mois pour balancer le dernier morceau d'Aphex Twin sous prétexte qu'il y a un 21 dans le titre, vous me direz que ça relève du trouble obsessionnel compulsif et vous n'aurez peut-être pas tout à fait tort. Toujours est-il que vous passerez clairement à côté du problème essentiel : 13 balles pour un EP de 4 titres dont un remix – et encore, je ne vous parle pas du vinyle – on peut se demander à un moment si Richard D. James n'a pas trouvé un filon pépère pour bien gagner sa vie sans s'épuiser à la tâche. Parce que monsieur est une légende de la scène électronique, monsieur lâche largement, en moyenne, un track par an et on casque sans broncher.
C'est le bon vieil argument de la rareté qui fait la valeur. Sacré Richard, tu nous as encore bien eus sur ce coup-là. Parce que si ça se trouve, on surévalue le morceau en question. Mais je suis forcé d'admettre que chaque écoute me procure un plaisir renouvelé et que ces vieilles rythmiques jungle continuent à me parler tellement c'est bien fait. Oui, s'il s'agit de nous projeter automatiquement dans un club enfumé où on danse les yeux fermés, l'effet est réussi. Mélange de mystère et de nostalgie, le sex-appeal de Blackbox Life Recorder 21f nous rappelle que malgré des stratégies discutables, Aphex Twin ne fait pas partie pour rien des boss de fin de niveau.
Commentaires
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Dont acte.