Je ne savais rien de Lauren Auder jusqu'à la semaine dernière, mais vous comprendrez aisément qu'en entendant Hawthorne 81, mon sang n'a fait qu'un tour et qu'il fallait que je vous partage cette découverte. L'intrigante artiste franco-britannique s'apprête à publier "The Infinite Spine", un premier album décrit par Les Inrocks comme une référence « à sa lutte pour s'affirmer en tant que femme » et l'incarnation d' « un corps devenant enfin entier ». Tout un programme. À vos stylos, vous avez deux heures.
La chanson qui sert d'estafette à ce projet nous présente un univers singulier, gothique et onirique. Au premier plan, évidemment, il y a ce timbre de voix profond, à la fois caressant et terrifiant. On pense à de nombreux chanteurs aux organes caverneux, mais aussi à Ellery James Roberts pour les hurlements lupins. Et puis musicalement, c'est l'orgie : de l'indie pop planante avec des programmations rythmiques qui partent en sucette, on en redemande. Je serai donc aux premières loges pour écouter le futur long format de Lauren Auder, jeune songwriteuse prometteuse et au pouvoir d'envoûtement certain.
Commentaires
En voilà une belle découverte ! En commençant ce hobby d’écriture musicale, je ne me doutais pas de l’attention qu’il faudrait porter aux pronoms. Mais ce n’est pas contraignant non plus. En tous cas, elle est très mal référencée par google, c’est dingue.