Oui, ce mercredi j'ai décidé de ne pas me casser la tête à vous faire découvrir un truc obscur. Donc la chanson du jour, vous la connaissez sans doute déjà. Le duo casqué, qui s'est séparé il y a deux ans, l'a lancée en avant-première au Centre Pompidou devant un parterre de fidèles parisiens dégoulinants de bave. C'est un des trois titres inédits – mais indéniablement le seul véritable morceau événementiel – de l'édition anniversaire de "Random Access Memories", ultime album de Daft Punk. Une édition avec des démos et des chutes de studio qui valent le genre de détour qu'on ferait pour aller s'acheter un pot de glace. Bref, qui ne valent pas trop le détour.
Sauf que cette chanson avec Julian Casablancas, maman ! On ne s'en lasse pas. On entend bien qu'on est sur de l'inachevé avec ce mixage de batterie un peu pourrave, mais ça reste un tube qui aurait pu être un des highlights de l'album en question, franchement pas leur meilleur. Voilà, comme ça c'est dit : Daft Punk qui fait du disco, ça reste du disco. Perso, j'aurais préféré qu'ils nous déterrent un bon banger radical des années 90, mais à défaut on se délecte quand même de cette praline vachement sexy – le chanteur des Strokes y est pour quelque chose – et génialement construite. Parce que oui, du disco fait par Daft Punk, ça reste du Daft Punk.
Commentaires