James Deano, je l'ai toujours préféré en rappeur comique qu'en humoriste dans une émission populaire pas drôle du tout (c'est subjectif). Derrière ses facéties, se cache tout de même un personnage plutôt torturé et un artiste mal compris, qui n'a jamais sorti qu'un véritable album : le toujours délicieux "Fils du Commissaire", il y a quinze ans déjà. Depuis, de nombreux freestyles mal produits, dix ans d'absence discographique puis un retour progressif amorcé par quelques singles (un peu mieux produits) et enfin, le nouvel EP "Existentiel vol. 1".
Les références religieuses sont régulières depuis longtemps chez Deano, et son prosélytisme est parfois un brin pénible alors qu'il passe crème chez un Kery James, par exemple. Cela dit, le propos de Canne Blanche est moins théologique que philosophique, et le discours est plus ambigu. De toute façon, du propre aveu du Bruxellois, les textes ne sont souvent chez lui qu'un prétexte à optimiser la musicalité de ses morceaux et la fluidité de son flow très coq-à-l'âne. Donc même si j'espère, pour ma part, retrouver rapidement le Bruxellois dans une veine plus rigolote, je me dois de souligner son retour à des sonorités plus soignées.
Commentaires
Etrange retour de James Deano, on dirait qu'un acteur de la série 1985 (un type de la BSR dans les années '80 donc) qui ferait un playback d'Orelsan.
À ne pas confondre avec BRC, pères fondateurs du rap de chez nous : https://www.youtube.com/watch?v=uHhwTxVT81Y