Vous aimez, de temps en temps, vous enfiler une petite pâtisserie sucrée, avec juste ce qu'il faut de pâte d'amande et de fleur d'oranger pour ne pas être écœurante ? Vous trouverez votre compte sur "Never Enough", troisième album copieux – mais pas lourd, merci bien – du songwriter canadien Daniel Caesar. Son r'n'b melliflu se pare d'atours élégants qui le rendent plus digeste que le premier baklawa venu. Prenez la plage d'ouverture, cet Ocho Rios enchanté par un riff de guitare aussi sensuel qu'un film de Céline Sciamma. Voilà deux minutes trente bien rentabilisées, qui vous feront passer par des sensations bien confortables tandis que vous enfilerez vos pantoufles pour le traditionnel whisky du soir (attention, vous êtes potentiellement alcoolique).
Profitez-en ! C'est la dernière frivolité qu'on se permettra en ce mois d'avril, avant quatre derniers jours qui seront agrémentés de chansons épiques, histoire de magnifier la future playlist. Ça, c'est du teaser. À demain, dites.
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