À toi, qui danses tes jours un pas sur deux. À toi, la fille de l'Est un peu à l'ouest, la libertaire croqueuse de chaînes. À toi, la mère courage, la fille du feu, l'impossible à suivre. À toi l'illuminatrice, à toi la chasseuse de papillons, à toi la compréhensive incompréhensible. À tes éclairs, à tes délires, à tes deuils et à tes souhaits, à tes yeux qui voient loin et se mouillent d'usure. À toi dans la joie, à toi dans la peine, à toi dans la colère, à toi dans la peur. À toi qui sais mieux parce que c'est toi, à toi qui ne sais rien parce que c'est eux, à toi qui doutes ou qui espères. À ton sourire. À tes mouvements. À cette folie qui est ta force, lorsque tu danses un pas sur deux.
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