La chanson du 30 mars : Ulrika Spacek - If the Wheels Are Coming Off, the Wheels Are Coming Off

Tu veux du bon riff ? Parce que j'ai ça en magasin. Si tu t'étais imaginé qu'Ulrika Spacek était une chanteuse d'opéra slovaque, tu t'es mis le doigt dans l'œil jusqu'à la deuxième phalange et ne compte pas sur moi pour faire de la chirurgie réparatrice, je suis pas ophtalmo. Figure-toi qu'Ulrika Spacek, en fait, c'est un groupe anglais. Trois albums au compteur, mais je les découvre avec le dernier "Compact Trauma" et ma foi, ça me ramène pas mal d'années en arrière. On est sur du garage lo-fi avec une bonne dose de shoegaze et un soupçon de prog dedans. En plus, la voix me rappelle régulièrement Elliott Smith, ce qui ne nous rajeunit pas davantage.

Comment tous ces éléments font-ils pour former un tout cohérent ? Eh bien justement, ils ne le font pas : l'album est plutôt foutraque et c'est ça qui est bon. Ça devrait emballer les fans de Deerhunter et d'autres formations immunocompatibles. Quand, en plus, on a quelques titres qui méritent la grande dis' comme cet hymne au déclin ambiant, rien à redire : « What a day to feel something ! » 


Commentaires

Marc a dit…
Ah oui, la voix d’Eliott Smith, c’est flagrant. Et ce côté luxuriant et foutraque sans être cacophonique, c’est vraiment plaisant. A creuser quand l’occasion se présente.
Laurent a dit…
Oui, le coup de pelle vaut la peine. Je veux dire : creuser, quoi.