D'habitude, la maison vous propose de démarrer la semaine sur les chapeaux de roue, histoire de s'injecter la dose d'adrénaline nécessaire à la reprise. À plus forte raison sous ce ciel de traîne pour celles et ceux qui avoisineraient la région bruxelloise. Eh bien, on va faire comme si c'était déjà le lundi de Pâques et prolonger un court instant le farniente dominical. Parce que sur "Yian", l'album tout frais de Lucinda Chua, il n'y a pas de place pour la nervosité. On est bien dans le prolongement de la chanson d'hier, tout en mélancolie et 100 % cocon. La productrice londonienne, armée de son violoncelle et d'un talent certain, va vous faire fondre le cœur comme une boule de glace vanille sur un moelleux au chocolat.
Si d'aventure la chanson du jour vous donne envie d'en entendre plus, vous pouvez y aller les yeux fermés. De toute façon, "Yian" vous fera fermer les yeux ; les compositions de Lucinda Chua sont aussi relaxantes qu'un massage antistress, sans même besoin d'une prescription pour neuf séances de kiné. La seule chose qu'on peut éventuellement leur reprocher, c'est une structure répétitive vraisemblablement héritée de sa formation classique. Du coup, évitez d'écouter ça au volant : se faire cueillir ou dormir, il faut choisir. J'ai une meilleure suggestion... Venez, aujourd'hui on reste à la maison ! Bon évidemment, si vous télétravaillez, c'est tout de suite moins sexy.
Commentaires