Je vous ai raconté comment, il y a quelques mois, je me suis réjoui à l'idée d'aller voir Peter Gabriel en concert ? Dès l'ouverture de la vente des billets, je planais tel un charognard sur le site de Ticketmaster et m'apprêtais à passer à la caisse pour m'offrir deux billets au 5e rang de son nouveau show au Sportpaleis d'Anvers... puis j'ai vu la facture : 750 €. Et donc je ne verrai probablement jamais Peter Gabriel en concert.
Nous disserterons un autre jour sur cette plaie qui gangrène le circuit de la musique live à l'ère post-Covid. Pour ma part, je regrette de ne jamais combler cette lacune car Peter Gabriel est un des deux artistes, avec l'encore plus élusive Kate Bush, qui parviennent à entretenir en équilibre cet extraordinaire paradoxe : être à la fois des stars globales tout en conservant leur aura de secrets bien gardés. « À ce tarif, tu m'étonnes ! » me lance Roger à l'autre bout du comptoir, ponctuant sa remarque d'un rire gras.
Le nouvel album de Gabriel, "I/O", sera son premier depuis vingt ans donc c'est forcément un événement. Et Panopticom, titre lancé en éclaireur, ne dément assurément pas l'anticipation. Cela étant dit, nous disserterons plus tard sur ses éventuels liens avec la philosophie carcérale de l'ère post-foucaldienne. Santé, Peter ! Et à la tienne, Roger !
Commentaires
Et pour le concert… une marche parrainée ou encore quelques samedis à vendre du quatre-quarts aux pommes à la sortie du COLRUYT feront l’affaire … 😉