Suite et fin de notre diptyque sur le thème : « Les limites vocales sont-elles rédhibitoires pour le mélomane intransigeant ? » Ce n'est pas que le chant de Pierre de Maere soit particulièrement lacunaire... au contraire, les quatre fauteuils se retourneraient à coup sûr sur sa voice en or. Mais comme on le sait depuis son EP sorti l'an passé, le maniérisme de son chant flirte avec les limites du supportable pour toutes celles et ceux qui, au buffet rococo hérité des grands-parents, ont préféré la sobriété du meuble de rangement Klackenäs d'Ikea.
Si on passe outre les accents pompiers qui ponctuent son album "Regarde-Moi", donc, on pourra reconnaître à Pierre de Maere quelques chansons intéressantes. C'est le cas du titre de clôture Évidemment, avec son gimmick sophistiqué et sa conclusion au cuivre brumeux. Difficile de ne pas imaginer, en l'écoutant, que le jeune dandy explore son côté sombre en dessinant des tombes à l'indélébile sur ses posters de Mylène Farmer.
Commentaires
Celà dit, il m'est sympathique alors que j'ai toujours voulu organiser la rencontre entre Stromae et une pelle à neige.
Il peut aussi écrire un chapitre du Marabout Flash 'Je remplis des salles de concerts après avoir sorti deux titres' avec les grands communicants dont tu parlais il y a quelques jours.
Il devient quoi, Loïc Nottet?
Je pense aussi que je dois faire partie de ce public qui veut aller les voir d'urgence avant d'être obligé de se taper un Palais 12 (la purge).