On ne pensait pas en arriver là si tôt dans l'année, les artistes ne se bousculant pas au portillon pour sortir des disques les lendemains de veille... Pourtant, l'électronicien-gourou-vegan Moby (qui nous avait gratifiés il y a quelque temps d'un "Reprise" de bien belle facture sur Deutsche Grammophon) vient de s'adonner à une nouvelle récréation. Le voilà donc qui sort sans prévenir "Ambient 23", un album où il retourne à ce qui est a priori sa zone de confort : de longues plages instrumentales éthérées à la limite du mysticisme.
L'ensemble ne casse pas trois pattes à un canard gavé (merci pour lui), mais on peut en extraire quelques jolies choses qui s'écoutent les yeux fermés entre deux disques de chant de baleines bleues. Un track sort clairement du lot, notamment pour sa façon de s'éloigner de la thématique ambient en se rapprochant davantage du trip néo-classique. Piano et violoncelle, mélodie sublime, si avec ça (et deux réveillons) vous avez encore une fringale de viande rouge, on ne peut plus rien faire pour vous...
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