La chanson du 15 janvier : The Coral Sea - Love Is No Sacrifice

Rey Villalobos n'est pas du genre à décevoir. Sous son précédent alias House of Wolves, il a balancé ni vu ni connu trois albums d'une beauté troublante qui restent des valeurs sûres, toute notion de temporalité s'étant d'elle-même abolie. Depuis qu'il est (re)devenu The Coral Sea (une question de droits me semble-t-il), il s'est fait plus volatil tout en ré-aiguisant ses guitares. Les premiers titres extraits de "Golden Planet Sky", plus nerveux que ses disques d'habitude caressants, ne m'avaient pas excité outre mesure.



Les cartes sont redistribuées avec une chanson du jour qui légitime à nouveau l'anticipation. Sur Love Is No Sacrifice, Rey Villalobos a retrouvé la formule du grand frisson sans omettre d'y clamer son amour pour la fée électricité. Il y a de l'overdrive de compète dans cette ballade poignante, du bon son seventies qui emmène le morceau dans une autre dimension, un peu dans la veine du George Harrison des grands soirs. Le tout étant sublimé par les images contemplatives de Dominique Eyraud, je ne vous cache pas que ça m'a mis les poils au garde-à-vous. J'espère que ça vous fera au moins le quart de l'effet que j'ai ressenti le long de ce crescendo romantique. En tout cas, pour un artiste « du dimanche », je trouve franchement qu'il y a du niveau...


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